À propos

Après des études menées à l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris, Brigitte Monnier a développé une activité professionnelle de designer graphique œuvrant principalement dans les domaines culturels et institutionnels.

Collaboratrice directe de Jean Widmer sur le long terme, elle a conçu et réalisé pour « visuel design » de nombreux projets d’utilité publique dont plusieurs grands projets parisiens : Centre Pompidou, Institut du Monde arabe, Grande Galerie de l’évolution, Bibliothèque nationale de France à Paris, par exemple. Le travail sur l’identité et la ville de Rochefort, par ailleurs, lui a permis d’approcher la question de l’urbain. Dans un second temps elle a conçu au sein d’équipes pluridisciplinaires d’architectes, scénographes et designers, des projets graphiques traitant les problématiques de l’espace public : Science-Actualités à la Cité des Sciences et de l’industrie à la Villette, musée de Port Louis, Festival de l’Oh !, Salon du livre et de la presse Jeunesse à Montreuil entre autres.

Actuellement free-lance, elle continue d’œuvrer dans les mêmes domaines : Ville de Royan, Musée de la Marine, Musée d’Orsay, Institut d’Histoire de l’Art, et veille à articuler l’expérience professionnelle avec la réflexion théorique et sa mise en forme dans les différents champs du design graphique.
À l’école supérieure d’art Le Havre-Rouen, elle enseigne le graphisme et la typographie. Elle a coordonné « Une Saison graphique » dont elle est membre fondateur, pendant trois ans.

La typographie, une histoire de famille et… de monstres

Invité(s): Malou Verlomme Date: octobre 2009

Pour les étudiants, ce workshop a été une double expérience : dans un premier temps, ils ont analysé, décortiqué les caractères typographiques et identifié à quelle(s) famille(s) ils se rattachent, ensuite, chacun a pu se confronter à la création d’un alphabet. Selon Malou Verlomme : « En séparant le squelette de la chair de ces caractères, nous nous amuserons à recréer des “monstres typographiques” (…) L’enjeu de ce workshop est de mettre en avant l’aspect ludique et expérimental que peut revêtir le dessin de caractère typographique ». Dans un deuxième temps, chaque étudiant a pu dessiner un alphabet de sa composition.

T&PO Création typographique collective

Invité(s): Jacques Usine Date: Janvier 2010

Selon Jacques Usine : « Pour commencer, nous nous lancerons dans une chasse aux trésors à travers les rues du Havre, le but (étant) de récolter un maximum de matière graphique et typographique pour réaliser de manière collective un alphabet hétéroclite au bon goût vernaculaire. (…) »

Le pari fut tenu et un alphabet a été numérisé et diffusé en libre accès : le Franciscopolis, du nom donné à la ville du Havre par François 1er qui en fut le fondateur, il y a un peu moins de cinq cent ans.

S, M, L, XL Texte bref, grand format

Invité(s): Olivier Salon et Julien Gineste, typographe Date: Octobre 2011

Pour ce workshop, Olivier Salon proposa aux étudiants de mettre en œuvre les procédés de création littéraire de l’Oulipo. Les textes courts issus de cet atelier d’écriture ont fait l’objet d’une mise en forme typographique particulière et ont servi de matière à la création d’affiches grand format. Ces affiches ont été réalisées en sérigraphie.

Le Havre « à livre ouvert »

Invité(s): Olivier Salon Date: Janvier 2012

Imaginez une façade
Une large façade, légèrement maillée par les découpes de fenêtres et les rainures du béton.
Cette façade est celle de votre école.

Imaginez des textes.
Des textes littéraires, qui parlent de la ville,
Qui parlent de la ville et qui parlent de cette ville.

Imaginez le passant.
Interloqué, stupéfait, le passant prend la mesure de ce qu’on lui donne à lire sur une page de livre.
La page mesure 16 mètres en hauteur et 20 mètres en largeur. La page est monumentale.
La page est un monument littéraire, une page urbaine.

Olivier Salon – texte de présentation du workshop

Portrait graphique

Invité(s): Vincent Perrottet Date: Janvier 2013

« Le portrait, qu’il soit dessiné, gravé, peint, sculpté, photographié, filmé, décrit… est ce qui nous permet de découvrir ou de reconnaître une personne en même temps qu’il nous offre la possibilité de penser ce qu’est une image. (…)
L’art graphique tel que nous l’entendons aujourd’hui a apporté sa pierre à cet édifice de la représentation humaine. Nous prendrons le temps de visiter quelques productions graphiques exemplaires de portraits, puis nous vous proposerons de réaliser un portrait graphique de personne connue de vous, ou plus largement, d’une personne publique.
Vous essaierez, par l’usage des techniques et connaissances qu’offre le graphisme, d’intéresser ceux qui en seront les “ regardeurs ”, autant à la singularité de la personne représentée qu’à la qualité de votre regard porté sur elle. (…)
Enfin, nous exposerons dans une galerie de portraits cet échantillon d’humanité. »

Vincent Perrottet – texte de présentation du workshop